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    Le Tombeau des Lucioles<o:p></o:p>

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    Titre original : Hotaru no Haka (la tombe des gouttes de feu)<o:p></o:p>

    Réalisateur : Isao Takahata<o:p></o:p>

    Musique : Yoshio Mamiya<o:p></o:p>

    Année : 1988<o:p></o:p>

    Durée : 1h 30mn


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    Japon, été 1945. Les bombardiers américains arrosent Kobe de plusieurs milliers de tonnes de bombes incendiaires. Un jeune adolescent et sa petite sœur perdent leurs parents. Ils se réfugient dans leur famille proche, que la guerre a rendue cruelle. Leur quête désespérée d'un monde meilleur les amènera à traverser autant les ruines du Japon ensanglanté par la fin de cette guerre, qu'affronter l'indifférence et la cruauté des adultes.<o:p></o:p>

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    Inspiré de faits réels, cette tragédie moderne met en images le terrible sort qu'on subit des milliers d'enfants Japonais durant la seconde guerre mondiale. Orphelin et sans autre famille, errant en essayant de survivre et n'y parvenant le plus souvent pas. Isao Takahata pointe du doigt de manière magistrale, une facette noire d'un Japon honteux du son attitude indigne envers ses jeunes fils.<o:p></o:p>

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    Bénéficiant d'une réalisation simple mais brillante et murement réfléchie pour aller à l'essentiel, l'œuvre de Takahata prend littéralement aux tripes. Sans long discours, l'émotion est pourtant bien présente tout au long du d'un récit allant crescendo... Ou plutôt décrescendo si l'on se place du point de vu de Seita et Setsuko, héros malheureux du drame dont ils sont les acteurs.<o:p></o:p>

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    Le tombeau des lucioles n'est pas une œuvre qui laisse indemne son spectateur. A des années lumières des productions colorées et magiques dont sont coutumiers les studios Ghibli, C'est un brutal retour sur terre qui nous est ici proposé. La chute est terrible, mais permet un réel questionnement sur la nature de l'homme et sur l'individualisme exacerbé de la société Japonaise et par extension de son homologue Occidentale.<o:p></o:p>

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